Vous vous précipitez le matin pour attraper votre bus ou votre métro.
Vous jonglez entre votre sac, votre café et votre téléphone portable, en essayant de naviguer habilement à travers la marée humaine du métro.
La vie citadine vous engloutit, vous aspire dans son rythme effréné, et vous vous demandez s’il y a un moyen de faire une différence, même infime, dans ce tourbillon urbain.
Et c’est là que vous levez les yeux vers les nuages débordant de pluie. Cette dernière commencent à tomber doucement, se faufilant entre les immeubles en béton et commencent déjà à créer des flaques d’eau.
Vous sentez l’odeur de la pluie sur le goudron remonté jusqu’à vos narines.
Il va falloir vite rentrer avant de se prendre le déluge.
Vous ne les remarquez peut-être pas tout de suite, mais elles représentent une ressource précieuse qui, jusqu’à présent, est restée quasi inexploitée dans nos métropoles.
C’est là que la récupération d’eau de pluie entre en jeu.
Elle offre une opportunité de changer la donne, de redonner un souffle de nature à cette vie citadine trépidante. En capturant et en utilisant l’eau de pluie, nous pouvons apporter notre geste quotidien pour la préservation de notre planète.
- Est-il possible d’arroser vos fleurs et plantes avec de l’eau de pluie récoltée sur votre balcon ?
- Ou bien en utilisant cette eau récupérée pour nettoyer votre vélo couvert de poussière après une journée de travail,
- Ou bien encore nettoyer votre balcon.
Les possibilités s’arrêtent là où votre imagination cesse.
Nous devons d’abord comprendre les défis auxquels nous sommes confrontés : des contraintes d’espace, des questions de qualité de l’eau et des réglementations strictes.
Cet article s’inscrit dans l’initiative d’Eco d’eau
Signez le manifeste
Eco d’eau – soutenu par Veolia
Rassembler des acteurs – citoyens, pouvoirs publics, entreprises, associations…- autour des actions à mener ensemble dès à présent pour préserver notre ressource commune en eau.
1. Pourquoi récupérer l’eau de pluie en ville ?
3 raisons : l’une écologique, l’autre environnementale et le dernière durable.
A. L’aspect écologique
On ne le dira jamais assez mais la sécheresse en France (et dans le monde) s’accentue d’année en année. Collecter l’eau de pluie est un acte citoyen. Préservons cette belle planète.
Voici l’état actuel des nappes phréatiques, en France, par département en juillet 2023 :
B. L’aspect économique
Nettoyer son balcon, arroser ses fleurs, laver son vélo, laver ses sols…. Autant d’économies possibles sur votre facture d’eau. Surtout que le prix de l’eau en france augmente et ce n’est que le début.
C. L’aspect durable
On a tous vécu cela : être sur le trottoir et se faire arroser par un bus ou une voiture qui passait sur une flaque d’eau.
Vous pouvez contribuer à une meilleure gestion de l’eau pluviale en ville.
Lorsque la pluie tombe abondamment sur les surfaces imperméables des bâtiments et des routes, elle s’accumule rapidement, provoquant des inondations et mettant à rude épreuve les systèmes de drainage de la ville.
En récupérant l’eau de pluie, vous contribuez à réduire le ruissellement urbain en créant des réservoirs naturels qui emmagasinent l’eau jusqu’à son utilisation ultérieure. Vous devenez ainsi un acteur actif dans la gestion durable des eaux pluviales, aidant à atténuer les risques d’inondations et à préserver la qualité de l’eau dans les cours d’eau environnants.
2. Les opportunités de récupération d’eau lorsque l’on a un balcon
Vous regardez la pluie tomber sur votre bacon à travers votre fenêtre du salon. Les fleurs sont un peu arrosées mais vraiment pas assez.
Plusieurs solutions :
3. Les réglementations de la récupération d’eau en ville
A. Attention à la charge sur votre balcon
Il faut y penser ! la réglementation veut que votre balcon doit soutenir une charge de 350 kg au m2.
Donc, prenez un récupérateur d’eau au maximum de 200-250 litres. Si on fait un calcul rapide, 1kg = 1L, si on ajoute les pots de fleurs et le terreau, on peut vite approcher les 300 kg et il faut se laisser une marge de manoeuvre de 50 kg.
B. Attention également à la copropriété
Si vous voulez installer un récupérateur d’eau avec une collecteur raccordé à une gouttière, il va falloir faire une demande au syndic qui gère la copropriété car vous devrez percer la gouttière.
L’eau récupérée doit être équitable entre chaque résident. Vous ne pouvez pas récupérer de l’eau tombée du toit sans en demander une validation auprès du syndic.
4. Les villes en raffolent
2 exemples de villes qui ont installées des récupérateurs d’eau.
Ca fonctionne et c’est l’avenir (avenir très proche).
La ville de Caudebec-lès-Elbeuf a mis en place six récupérateurs d’eau de 10 à 20 m3 et un de 395m3. Elle sera ainsi auto-suffisante en eau (nettoyer les rues, arroser les massifs floraux…). En espérants que cela fasse des émules dans d’autres villes en France.
La mairie de Gagny a installé des récupérateur d’eau fluviale dans ses écoles. Cela leur permet d’arroser les jardins, massifs de fleurs et les espaces verts.
Cela démontre bien que la récupération d’eau de pluie est un investissement stratégique et qu’il va falloir y penser sérieusement.
Les régions, départements et villes subventionnent les achats de cuves d’eau. tout est fait pour vous aider à en posséder une.
Le récupérateur d’eau de pluie est un produit incontournable que l’on soit en maison ou en appartement.